La «mise en décharge» est la principale méthode d’élimination des déchets solides municipaux et domestiques en France. Bien que conservés dans un environnement sans oxygène et dans des conditions relativement sèches, les déchets enfouis produisent des quantités importantes de gaz d’enfouissement (principalement du méthane). Le GA12 permet de surveiller les émissions de polluants provenant des décharges de déchets solides liées aux procédés et à la pollution atmosphérique. Les activités des décharges nécessitent le contrôle des émissions de méthane CH4 et de composés organiques non méthaniques (NMHC), ainsi qu’une surveillance en ligne précise de la composition du gaz (CH4, CO, CO2, H2, H2S et O2). Cela nécessite effectivement la collecte et la combustion des gaz de décharge. Donc, une bonne solution au problème des gaz d’enfouissement est de les collecter et de les utiliser pour produire de l’électricité. Les gaz d’enfouissement entrant dans le système de prélèvement de gaz sont saturés en eau et cette eau doit être éliminée avant tout traitement ultérieur. La composition sèche typique du gaz à faible teneur en BTU est de 57% de methane, 42% de dioxyde de carbone, 0,5% d’azote, 0,2% d’hydrogène, 0 à 1 000 ppm de H2S et 0,2% d’oxygène. En outre, un nombre important d’autres composés sont trouvés en quantités infimes. Ceux-ci comprennent les alcanes, les aromatiques, les chlorocarbures, les composés oxygénés, les autres hydrocarbures et le dioxyde de soufre.